Les Journées professionnelles de Cinéma 93 édition #5 [20 octobre 2017]

Les 15, 16 et 17 novembre 2017 au Ciné 104 à Pantin

Pour participer : cliquez ici
Téléchargez le programme détaillé sur le site de cinéma 93

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Cinémas 93 propose trois journées de réflexion, de rencontres et d’échanges dédiées aux enjeux de la diffusion de films et de l’éducation au cinéma et aux images.

1RE JOURNÉE – MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017

Matinée (9h30 – 12h30)

LES TOUT-PETITS VONT AU CINÉMA : LA CULTURE, UN TERRAIN DE JEU (2-6 ANS) ?

> Conférence : la participation des jeunes enfants aux pratiques culturelles
par Gilles Brougère, professeur de sciences de l’éducation à l’Université Paris 13 – Sorbonne Paris Cité et membre d’EXPERICE, « Centre de Recherche Interuniversitaire Expérience Ressources Culturelles Education »

> Présentation d’expériences innovantes
Théâtre, installation, œuvre numérique : des acteurs culturels présentent différentes approches participatives. Avec :
Laurent Duret, producteur et fondateur de la société de production Bachibouzouk, pour l’application Grande histoire d’un petit trait.
Peggy Hartmann, réalisatrice et médiatrice culturelle, et Christelle Regnier, intervenante pour l’association Et si les images, pour un jeu de l’oie cinématographique.
L’association 1 9 3 Soleil ! et les pratiques culturelles des crèches.

> Conférence : à la recherche des points de vue des jeunes enfants
par Sylvie Rayna, psychologue de l’éducation de la petite enfance, maître de conférences au centre de recherche EXPERICE, Université Paris 13 – Sorbonne Paris Cité
animée par Xavier Grizon, Cinémas 93

 

Après-midi (14h – 17h30)

PEUR, TRISTESSE, RÉVOLTE, DÉSIR… QUE FAIRE DES ÉMOTIONS DU SPECTATEUR DANS LES DISPOSITIFS SCOLAIRES D’ÉDUCATION AU CINÉMA (6-13 ANS) ?

> Conférence : quand les films inquiètent, réflexions sur les dispositifs d’éducation à l’image
par Léo Souillés-Débats, maître de conférences en études cinématographiques à l’Université de Lorraine

>Table ronde
Peur, joie, colère, tristesse : les jeunes spectateurs, comme les adultes qui les accompagnent, ressentent bien des émotions en découvrant les films en salle. Comment prendre en charge cette part « sensible » dans un parcours d’éducation à l’image ? Quelles émotions ne sont pas le fruit du hasard, mais l’effet attendu d’une écriture cinématographique ? À l’inverse, quelle est la part d’inconnu et comment la gérer dans le cadre d’un dispositif scolaire ? Enfin, comment prendre en compte les appréhensions exprimées parfois par des éducateurs (familles, Éducation nationale) vis-à-vis de la programmation de certains films dans le cadre des dispositifs et des « troubles » qu’ils pourraient provoquer chez les enfants ? Avec :

Joël Danet, programmateur-responsable d’enseignements, association Vidéo Les Beaux Jours, Alsace.
Laurent Pierronnet, responsable Jeune Public au cinéma Jacques Tati, Tremblay-en-France.
Léo Souillés-Débats, maître de conférences en études cinématographiques à l’Université de Lorraine.
Brigitte Sztulcman, conseillère pédagogique arts visuels et coordinatrice d’École et cinéma en Seine-Saint-Denis.
animée par Raphaëlle Pireyre, rédactrice en chef adjointe de Critikat.com

 

2E JOURNÉE – JEUDI 16 NOVEMBRE 2017

Matinée (9h30 – 12h30)

LES ADOLESCENTS À L’ÉPREUVE DE L’IMAGINAIRE : INVENTER DES MONDES POUR PARLER DE SOI

En partenariat avec Cinéma Public
> Présentation de trois ateliers d’éducation à l’image
A quelques mois des élections présidentielles de 2017 et dans le cadre d’ateliers d’éducation à l’image, trois artistes d’horizons différents ont proposé à des élèves de créer des pays imaginaires : leur histoire, leurs lois, leurs habitants… De quoi l’imagination des adolescents est-elle nourrie ?  Quelle démarche et quels outils pour les aider à la mobiliser ?  Quel rôle peuvent jouer les pratiques artistiques ? Avec :
Irvin Anneix, auteur multimédia, a mené les projets « jumeaux » Solaria et Proxima en partenariat avec La Gaîté lyrique.
Marc Blanchard, graphiste, plasticien et musicien a été accueilli lors d’un projet de vidéo mapping au collège Pablo Neruda d’Aulnay-sous-Bois.
Léandre Bernard-Brunel, réalisateur de Vetal Nagri, a mené un projet dans le cadre du dispositif Culture(s) de demain proposé par le BAL/ la Fabrique du Regard, l’ADGAP et la Source.
Céline Fouqueray, enseignante d’arts plastiques au lycée Saint-Exupéry de Créteil.
Naïma Touil, enseignante de français au collège Lavoisier de Pantin.

> Projection : Gagarine (2015 – France – 15’30)
en présence des réalisateurs Fanny Liatard et Jérémy Trouilh
Youri a 20 ans, il vit avec sa mère à Ivry, dans la cité qui l’a vu grandir. Mais la démolition approche : le décor de ses rêves d’enfant va disparaître. Comment prendre son envol quand on n’a plus de vaisseau spatial ?
animée par Anne-Sophie Lepicard, responsable des actions éducatives et coordinatrice Collège au cinéma en Val-de-Marne.

 

Après-midi (14h – 17h30)

LES ADOLESCENTS DANS LE CINÉMA FRANÇAIS CONTEMPORAIN

En partenariat avec l’ACID
> Conférence : autour de la figure de l’adolescent dans le cinéma français contemporain
par Murielle Joudet, critique de cinéma au Monde
> Table ronde : quatre cinéastes viennent partager leur expérience avec des adolescents – focus sur des méthodes de travail singulières
Damien Manivel, réalisateur d’Un poète, Le Parc et La Nuit où j’ai nagé.– sous réserve
Lila Pinell et Chloé Mahieu, réalisatrices de Kiss & Cry.
Cyprien Vial, réalisateur de Bébé tigre.
animée par Laura Tuillier, cinéaste et critique de cinéma aux Cahiers du Cinéma

3E JOURNÉE – VENDREDI 17 NOVEMBRE 2017

Matinée (9h30 – 12h30)

LA SALLE DE CINÉMA INDÉPENDANTE ART ET ESSAI À L’HEURE DE LA MÉTROPOLE

En partenariat avec Écrans VO (association des cinémas indépendants du Val-d’Oise) et le SCARE (Syndicat des Cinémas d’Art, de Répertoire et d’Essai)

> Table ronde :  quelles marges de manœuvre dans la programmation des films ? Quelles stratégies ?
Confrontés à la concurrence toujours plus vive des multiplexes sur les titres porteurs, comment les cinémas art et essai de périphérie peuvent-ils affirmer une singularité éditoriale tout en maintenant une diversité cinématographique et une fréquentation suffisante ?
Cette 1e table ronde tentera d’apporter des réponses concrètes à partir d’expériences : multiprogrammation, allongement de la durée d’exposition, circulations, ententes de programmation, programmation au lundi, outils logiciels et statistiques, accords de programmation avec les circuits concurrents…

> Table ronde : quels modèles d’exploitation indépendante pour la métropole de demain ?
Quelle espérance de vie pour les cinémas mono, 2 et 3 écrans souvent déficitaires et dont l’activité dépend de financements publics qui se raréfient ? Dans les zones encore « sous-équipées » convoitées par les circuits, est-il possible d’imaginer un autre modèle d’exploitation, type miniplexe art et essai, qui permette de limiter la dépense publique ?
De grands chantiers d’aménagement urbain vont bouleverser les paysages de la périphérie : reconquête et rénovation des centres-villes, appels à projets métropolitains (les 56 sites d’« Inventons la Métropole du Grand Paris », les gares du Grand Paris Express…) : quelle place pour le cinéma indépendant dans ces projets d’aménageurs ? De nouveaux modèles culturels et économiques peuvent-ils être inventés ?
Contact :
coordination@cinemas93.org  /  01 48 10 21 22