Les revues de littérature de genre : fantastique, policier, science-fiction, fantasy : Le 18/06/10

On appelle « revues de genre » les revues de création littéraire qui publient plus particulièrement des textes rangés dans les catégories, entre autres, du « fantastique », de la « fantasy », de la « science-fiction » et du « policier ». Des « para-littératures » distinguées par leurs codes, leur esthétique, leur culture, qui nourrissent la littérature par des dispositifs identifiables de fictions, de créations d’intrigues, de création de monde.
Les littératures de genre, littératures des marges ? Une position difficile à défendre, étant donné le succès retentissant de certains genres : ainsi, la littérature policière outrepasse aujourd’hui la littérature « générale » en termes de vente, et l’on sait la puissance des œuvres issues du fantastique ou merveilleux, souvent d’origine anglo-saxonne, auprès des publics jeunes et moins jeunes.
C’est ce monde multiple que l’atelier Revues contemporaines du 18 juin 2010 a approché. Le groupe a eu le plaisir d’accueillir Xavier Legrand-Ferronière, éditeur, compilateur, collectionneur de littérature fantastique, et éditeur de la revue Le Visage vert.

Trois revues papier, trois revues électroniques ont été sélectionnées et présentées :
— sous format papier : Le Visage vert, Fiction, Black Mamba ;
— au format électronique : NooSFere, Marginalia, 813.

Vous trouverez dans et à partir de cette page :

— la présentation de Caroline Hoctan, à lire ici (» ou à télécharger en .pdf) accompagnée d’un « Petit panorama des revues de genre » et d’éléments bibliographiques (» c’est à découvrir en cliquant ici) ;
— l’enregistrement de l’intervention de Xavier Legrand-Ferronnière (» ici) ;
— la présentation des titres sélectionnés pour le comité (un peu plus bas, c’est-à-dire » ici).

Sommaire

Les revues de genre : état des lieux ⇒
Les revues du fantastique : le regard de Xavier Legrand-Ferronnière ⇒
Sélection et parcours des revues ⇒

 

Les revues de genre : état des lieux haut de page

Synthèse rédigée par Caroline Hoctan à partir de multiples sources produites par des spécialistes du domaine.
» Télécharger le document au format .pdf

1. Le Fantastique
2. La Fantasy
3. La Science-fiction
3. Le Policier
Petit panorama des revues de genres
Pistes bibliographiques

Fantastique, fantasy, science-fiction, policier : voici une présentation de chacun de ces quatre genres, afin de mieux les appréhender et ainsi de mieux distinguer les revues qui en publient les productions et se sont spécialisées dans ces univers.

1. Le Fantastique
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Le fantastique est un genre littéraire fondé sur la fiction, racontant l’intrusion du surnaturel dans un cadre réaliste, dans un contexte connu du lecteur. Pour Todorov, théoricien de la littérature, ce genre repose sur la définition suivante : « Le fantastique, c’est l’hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturel. » Le lecteur est ainsi balancé entre une interprétation rationnelle et irrationnelle. Todorov remet en cause la définition de Roger Caillois : « Dans le fantastique, le surnaturel apparaît comme une rupture de la cohérence universelle. Le prodige y devient une agression interdite, menaçante, qui brise la stabilité d’un monde dont les lois étaient jusqu’alors tenues pour rigoureuses et immuables[1]. »

Le fantastique est très souvent lié à une atmosphère particulière, une sorte de crispation due à la rencontre de l’impossible. La peur est souvent présente, que ce soit chez le héros ou dans une volonté de l’auteur de provoquer l’angoisse chez le lecteur. Dans le fantastique, le héros, comme le lecteur, a presque systématiquement une réaction de refus des faits surnaturels qui surviennent. Cette réaction de refus peut être mêlée de doute, de peur…

Pour Todorov notamment, le fantastique est situé entre le merveilleux (et son incarnation contemporaine, la fantasy), dans lequel le surnaturel est accepté et justifié car le cadre est imaginaire et irréaliste, et l’étrange, dans lequel il est expliqué et accepté comme normal. Mais la particularité du récit fantastique demeure que son héros a presque systématiquement une réaction de refus, de rejet ou de peur face aux événements surnaturels qui surviennent. Cela dit, Todorov voit aux frontières du genre fantastique deux types de récit qu’il nomme, d’une part, le « fantastique-étrange » (où les événements qui paraissent surnaturels tout au long de l’histoire y reçoivent à la fin une explication rationnelle) et le « fantastique-merveilleux » (où sont mises en scène l’existence et l’acceptation d’événements surnaturels).


[1] R. Caillois. « Remarque sur le récit irréel ». Dans Marcel Thiry. Echec au temps [1945]. Bruxelles, 1986. Cité par Jean-Luis Backès, « Le mot « fantastique » », Vox Poetica, 15/09/2005 [en ligne]. http://www.vox-poetica.org/sflgc/biblio/fantastique.htm

2. La Fantasy
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Il est difficile de dater avec précision les débuts littéraires du genre « fantasy ». En effet, de nombreuses histoires impliquant magie et monstres terrifiants existaient déjà, bien avant l’apparition de l’imprimé, et étaient souvent l’objet d’une transmission orale plutôt qu’écrite. Ainsi, on peut considérer que l’Odyssée d’Homère est conforme à la définition du genre fantasy, avec sa magie, ses dieux, ses héros, son épopée et ses monstres…

Cela dit, la fantasy en tant que style littéraire bien distinct a acquis une certaine visibilité à partir de l’époque victorienne, avec des auteurs tels que William Morris, Lord Dunsany et George MacDonald. Certains commentateurs affirment que J.R.R. Tolkien, professeur anglais de philologie, fut à l’origine de la popularisation du genre fantasy auprès du grand public, notamment avec ses œuvres à succès Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des anneaux. Cependant, Tolkien lui-même a été inspiré par des mythes anglo-saxons, en particulier le Beowulf, et c’est après lui que ce genre littéraire a reçu le nom de fantasy. C.S. Lewis, auteur du Monde de Narnia et ami proche de J.R.R. Tolkien, a aussi participé à la popularisation du genre.

À partir des années 1970, le genre « fantasy » a quitté la seule sphère littéraire et une part grandissante du genre s’est exprimée sous forme de jeux (jeux de rôles, puis jeux vidéo), de bandes dessinées, de films, de musiques, de peintures…

3. La Science-fiction
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L’abréviation française « S.-F. » est devenue courante à partir des années 1970. La SF est un genre narratif, principalement littéraire et cinématographique, structuré par des hypothèses sur ce que pourrait être le futur et/ou les univers inconnus (planètes éloignées, mondes parallèles, etc.), en partant des connaissances actuelles, scientifiques, technologiques, ethnologiques, etc. Il se distingue du fantastique, qui inclut une dimension inexplicable, et de la fantasy, qui parle de mondes magiques.

Le terme français a pour origine le terme anglais identique (mais sans trait d’union !). « Science Fiction » qui est apparu pour la première fois en 1851 sous la plume de William Wilson dans un essai intitulé : A Little Earnest Book Upon A Great Old Subject. Il ne s’agit cependant que d’un usage isolé, et il faut attendre janvier 1927 pour trouver trouver dans les colonnes du courrier du magazine Amazing Stories la phrase suivante : « Remember that Jules Verne was a sort of Shakespeare in science fiction ». Enfin, c’est en 1929, suite à l’éditorial d’Hugo Gernsback dans le premier numéro du pulp magazine intitulé Science Wonder Stories, que le terme commence à s’imposer en Amérique du Nord, aussi bien dans les milieux professionnels que chez les lecteurs, remplaçant de facto d’autres vocables alors en usage dans la presse spécialisée comme « scientific romance » ou « scientifiction ».

Dans son essai intitulé On The Writing of Speculative Fiction, publié en 1947 dans Of Worlds Beyond, l’auteur américain Robert A. Heinlein plaida en faveur du concept de « Speculative Fiction », ou « Fiction spéculative réaliste » pour se démarquer des récits de fantasy qui paraissaient encore à l’époque sous l’étiquette générale de « Science Fiction ». Si le néologisme de Robert A. Heinlein connut un grand succès jusque dans les années 1960, le terme de « Science Fiction » s’est toujours maintenu comme le concept de référence.

Dans le monde francophone, le terme de « science-fiction » s’impose à partir des années 1950 avec pour synonyme et concurrent direct le mot « anticipation ». Précédemment, on parlait plutôt de « merveilleux scientifique » ou de « voyages extraordinaires ». Une représentation répandue que l’on trouve dans les dictionnaires dépeint la science-fiction comme un genre narratif qui met en scène des univers où se déroulent des faits impossibles ou non avérés en l’état actuel de la civilisation, des techniques ou de la science, et qui correspondent généralement à des découvertes scientifiques et techniques à venir. Cette description générale recouvre cependant de nombreux sous-genres, comme la « Hard Science Fiction », qui propose des conjectures plus ou moins rigoureuses à partir des connaissances scientifiques actuelles, les « uchronies » qui narrent ce qui se serait passé si un élément du passé avait été différent, le « cyberpunk », branché sur les réseaux, le « Space Opera », la « Speculative Fiction », le « Planet Opera », le « Policier/science-fiction » et bien d’autres.

4. Le Policier
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La trame d’un récit policier, classiquement, est basée sur la présentation d’un fait criminel, que suit une recherche méthodique des explications de ce fait, le plus souvent par une enquête policière ou une enquête de détective privé (l’abréviation « policier », pour roman policier, étant utilisée même si le héros n’est pas un policier professionnel). À partir de cette trame, le genre comporte six invariants : le crime ou délit, le mobile, le coupable, la victime, le mode opératoire et l’enquête.

Le roman policier recouvre beaucoup de types de romans, notamment le roman noir, le roman de suspense, et le thriller. Ou encore le roman policier historique, si l’action est transposée au minimum un siècle en arrière. À partir d’un cours élaboré en 1985, Anne Pambrun a synthétisé des articles définissant le roman policier[1]. Partant de la définition que donne en 1929 Régis Messac dans Le « Detective Novel » et l’influence de la pensée scientifique : « Un récit consacré avant tout à la découverte méthodique et graduelle, par des moyens rationnels, des circonstances exactes d’un événement mystérieux », passant par celles de François Fosca (1937), de Boileau-Narcejac (1965), et de Jacques Sadoul, Anne Pambrun propose sa propre définition : « Un récit rationnel dont le ressort dramatique est un crime, vrai ou supposé ». Il convient cependant de tenir compte de la définition affinée et méconnue que Régis Messac livrait en 1929 : « Un crime mystérieux, graduellement éclairci par les raisonnements et les recherches d’un policier[2]. » L’élément thématique prédominant du genre « policier » est l’élucidation d’un crime dans un milieu urbain (« polis » = cité). Lié d’une part à l’apparition d’une civilisation industrielle et d’autre part à l’émergence de la science positive, le récit policier change le mystère en problème. De ce fait, il se présente à ses débuts comme un genre strictement codifié, orienté vers la résolution d’une énigme.

En 1829, Balzac publie Les Chouans, œuvre dont certains aspects préfigurent le roman policier. En effet, Corentin, fils naturel présumé de Fouché, débute dans le métier de la police, c’est aussi un agent secret. On le retrouvera dans Une ténébreuse affaire, puis Splendeurs et misères des courtisanes et Les Petits Bourgeois. En 1841, Edgar Poe écrit les premières nouvelles policières directement inspirées de faits divers. Émile Gaboriau a ensuite publié, en 1863, le premier roman policier dont le récit est encore largement imprégné du fond mélodramatique accumulé dans les feuilletons du XIXe siècle. C’est seulement avec Conan Doyle qu’émerge la première figure de détective vraiment scientifique. À l’inverse de Sherlock Holmes, personnage de pur enquêteur, sans émotions, sans vie de famille, ses contemporains français sont engagés dans le jeu des passions, des idéologies et des morales de leur époque. Ainsi, Gaston Leroux doit sa célébrité à un récit de chambre close où le détective Rouletabille conduit ses investigations jusqu’à la résolution de son destin œdipien. Quant à Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur héros de Maurice Leblanc, il vole au secours des démunis au point de leur abandonner une partie de son butin.

Autrefois associé à la culture populaire, le roman policier a acquis ses lettres de noblesse et a élargi son lectorat en mordant notamment sur le public féminin. Aujourd’hui, un roman sur quatre vendus est un roman policier ; selon une enquête du ministère de la Culture, en nombre de livres lus, les romans policiers dépassent les romans de tout autre genre que « policier ».


[1] « Le roman policier », Mauvaisgenres.com.

[2] Le Progrès civique, n° 540, 21 décembre 1929.

4. Petit panorama des revues de genre
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Bibliographie
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Les revues du fantastique : le regard de Xavier Legrand-Ferronnière
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Xavier Legrand-Ferronnière est le créateur et directeur éditorial de la revue Le Visage vert (éditions Zulma), et a dirigé plusieurs anthologies de textes fantastiques.

Il fut d’abord lecteur de littérature fantastique « classique » à partir du milieu des années 1970, à une époque où le genre est bien soutenu par les éditeurs (notamment Marabout). Il prolonge sa découverte du genre par le biais du fanzinat : d’abord par des collaborations à des fanzines de cinéma, puis par le lancement du Chat Murr, de Melmoth, avant une première série du Visage Vert, constitué de fac-similés de textes anciens parus dans des revues du xixe et du début du xxe siècles. Il en vient à faire du fantastique littéraire son univers professionnel : lecteur pour les Presses de la Cité et J’ai Lu Thriller (fantastique moderne anglo-américain), collaborations ou direction d’ouvrages pour Encrage, J’ai Lu, Néo…
C’est en 1995 qu’est lancé un premier numéro, auto-édité, du Visage vert. Dès le deuxième numéro, les éditions Joëlle Losfeld en assument la publication ; après quelques déboires les éditions Zulma reprennent le titre en 2007.
Parallèlement, de 1997-2007, il est directeur de collection chez Terre de Brume, y faisant paraître une quarantaine d’ouvrages dans les domaines du fantastique et de la littérature mystérieuse.

La rencontre a été l’occasion d’évoquer les thèmes suivants :
• L’évolution du fantastique en tant que genre dans l’édition française : l’âge d’or du fantastique « classique » à partir des années 1950 (découverte de Lovecraft par exemple) ; l’émergence du thriller surnaturel (années 1970 : L’Exorciste, Stephen King), et enfin l’essor de la fantasy à partir des années 1980-1990 qui a, définitivement (?), rejeté en marge les différents genre de l’imaginaire tels que le fantastique et même la science-fiction.
• Discussion autour de la survivance du (ou des) genre(s) à travers les revues, l’auto-édition, le web, l’édition mainstream.
• Ces éléments de débat pourront éclairer le projet du Visage vert, à rebours des modes marketing et éditoriales : son positionnement entre revue de création, d’archéologie littéraire, d’études savantes (études comparées et de contextualisation), de bibliographie, et réservant, en outre, une grande part aux illustrations. On évoquera aussi les différentes « vies » du Visage vert (3 éditeurs différents).
• Enfin, à partir de l’expérience d’une journée d’études consacrée au fantastique organisée par la BDP des Pyrénées-Atlantiques, une discussion pourra être ouverte autour de l’usage des revues – et des revuistes ! – des littératures de l’imaginaire pour nourrir les actions et les propositions des bibliothèques.

Écouter la présentation lors de l’atelier (4 épisodes):
Durée : 18’36
[dewplayer:http://download.audioblogs.arteradio.com/3042834_revues_contemporaines_18-06-2010_2._xlf_1.mp3]
Durée : 19’04
[dewplayer:http://download.audioblogs.arteradio.com/3042835_revues_contemporaines_18-06-2010_3._xlf_2.mp3]
Durée : 24’24
[dewplayer:http://download.audioblogs.arteradio.com/3042836_revues_contemporaines_18-06-2010_4._xlf_3.mp3]
Durée : 24’42
[dewplayer:http://download.audioblogs.arteradio.com/3042837_revues_contemporaines_18-06-2010_4._xlf_4.mp3]

Parcours des revues sélectionnées
haut de page

1. Le Visage vert
2. Fictions
3.Black Mamba
4. NooSFere
5. 813
6. Marginalia

1. Le Visage vert
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» Présentation de la collection sur le site des éditions Zulma

» Présentation du n° 16

Parution irrégulière. Prix au numéro : 20€. Présentation dans l’intervention de X. Legrand-Ferronière…

Le Visage vert n° 16 (© éd. Zulma)

Le Visage vert n° 16 (© éd. Zulma)

Extrait de la présentation de la revue

» Voir la page de présentation sur le site de la revue

Sous l’appellation générique de « Revue de littérature » (il s’intéresse au fantastique, mais aussi à l’anticipation ancienne, au bizarre, à l’absurde ou au mystère), le Visage Vert se présente comme une revue de découvertes, de traductions (ou de retraductions), d’essais et d’illustrations. Tel un archéologue dévoué aux marges de la littérature, le Visage Vert arpente les genres et les mouvements esthétiques liés à l’imaginaire. À son actif, la publication de plus de 90 nouvelles, légendes et contes, soit près de 80 écrivains de différentes nationalités, de l’époque romantique allemande à nos jours (Bram Stoker, Horacio Quiroga, Mary Shelley, Arthur Machen, Musaüs etc.). Autant d’essais également, d’articles de fond et de présentations d’auteurs, indispensables lorsqu’il s’agit de faire revivre les oubliés ou les laissés pour compte de l’histoire littéraire.

Ce projet s’est constitué au fil des numéros, au gré de la fantaisie de ses collaborateurs, spécialistes de l’imaginaire, chercheurs internationaux, universitaires de tous horizons, avec pour seul objectif de faire partager avec ses lecteurs les plaisirs de la redécouverte d’auteurs et d’illustrateurs rares, de textes fondateurs et de mises en scène contextuelles érudites. La revue n’est pas attachée au seul patrimoine littéraire français (les auteurs du monde anglo-saxon sont majoritaires) ; elle souhaite explorer mieux encore d’autres domaines linguistiques, européens en priorité, mais aussi sud-américains ou asiatiques.

2. Fiction
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» Présentation sur le site des Moutons électriques
» Présentation du t. 10 (septembre 2009)
Paraît deux fois l’an. Prix au numéro : 19 euros.

Fiction, t. 10 (© Moutons électriques)

Fiction, t. 10 (© Moutons électriques)

Présentation de la revue :

Deux fois par an, en mars et en septembre, nous publions une anthologie sélectionnant le meilleur de la revue nord-américaine Fantasy & Science Fiction. Non thématique, et mêlant les genres comme sa grande sœur étasunienne, cette anthologie périodique présente des nouvelles d’auteurs tels qu’Ursula K. Le Guin, Jeffrey Ford, Daryl Gregory, Paolo Bacigalupi, Michael Swanwick, Jack O’Connell, Sean McMullen, Ellen Kushner, Poul Anderson, Ian Watson,David Gerrold, Steven Utley, Kelly Link, Michael Coney, Ted Chiang, etc.
À leurs côtés figurent bien sûr aussi des auteurs francophones (Laurent Genefort, David Calvo, Fabrice Colin, Timothée Rey, Léo Henry, etc.), et quelques autres écrivains provenant d’horizons variés (Inde, Serbie, Pays de Galles, Espagne, Danemark, Canada, Japon, Italie, Allemagne, etc.). Des articles de fond et de longs entretiens complètent ce sommaire, avec deux chroniques (littéraire par Nicolas Lozzi et graphique par A.-F. Ruaud) et trois portfolios de photos, de gravures ou d’illustrations.
La rédaction de la revue est formée de Marie-Pierre Najman, Xavier Dollo, Christophe Duchet, A.-F. Ruaud et Jean-Jacques Régnier, et coordonnée par ce dernier.
En cadeau pour tout nouvel abonnement est offert un exemplaire de l’une des rééditions en format de poche de titres du catalogue des Moutons électriques.

3. Black Mamba, revue des pulp littérature
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À propos…
Durée : 5’40
[dewplayer:http://download.audioblogs.arteradio.com/3042838_revues_contemporaines_18-06-2010_5._black_mamba.mp3]
» Le site de la revue : www.blackmamba.fr
Prix au numéros : 4,5 euros.

Black Mamba, n° 17 (© éditions Céléphaïs)

Black Mamba, n° 17 (© éditions Céléphaïs)

4. NooSFere
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À propos…
Durée : 2’55
[dewplayer:http://download.audioblogs.arteradio.com/3042841_revues_contemporaines_18-06-2010_8._noosfere.mp3]

» Le site : http://www.noosfere.com

Présentation du projet
[» Lire sur le site]

nooSFere : Qu’est-ce ?
nooSFere est une association régie par la loi de 1901, à but non lucratif. Elle a pour but de promouvoir la science-fiction parue en langue francaise, essentiellement au travers de ce site web. Il y a trois axes principaux :
• L’encyclopédie (détail du contenu)
• L’hébergement de sites amateurs
• L’hébergement de sites d’auteurs (et d’illustrateurs)
Comment est-elle née ?
nooSFere est née en mai 1999, à l’initiative de quelques fans de SF contraints de déménager leurs sites du fournisseur d’accès qui les hébergeait gracieusement depuis quelque temps. Certains se sont alors décidés à monter une association qui regrouperait les sites de SF amateurs en quête d’un hébergeur et qui pourrait aussi accueillir d’autres sites de fans ou d’auteurs. Icarus, Cyborg et AN2000SF ont donc fusionné pour donner naissance à nooSFère. Soutenus par les membres du groupe de discussion FRAS (fr.rec.arts.sf), qui forment le noyau des adhérents de départ, nooSFère a pris son essor.
Pourquoi ne pas être hébergé sur des « gratuits » ?
Tout bonnement parce qu’aucun hébergeur gratuit ne pouvait héberger ces sites ! Les technologies utilisées ne sont pas acceptées par les gratuits (bases de données, ASP, CGI, etc…). A l’issue du déménagement, le site prenait 60 Mo, deux bases Access et une trentaine de page ASP (pages dynamiques), il fait aujourd’hui plus de 8,5 Go et est hébergé sur un serveur dédié et réponds à plus de 200 000 visiteurs par mois.
Comment nous contacter ?
Tout simplement par mail à l’adresse noocontact@noosfere.com ou directement aux adresse indiquées sur la page participants.

(Pour en savoir un peu plus sur l’aventure nooSFere, vous pouvez consulter les Questions à la nooSFere de Lucie Chenu.)

5. Marginalia
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Le site : http://marginalia-bulletin.blogspot.com/

Bulletin bibliographique recensant les études sur les littératures et le cinéma populaires.
À propos…
Durée : 1’41
[dewplayer:http://download.audioblogs.arteradio.com/3042839_revues_contemporaines_18-06-2010_6._marginalia.mp3]

Les objectifs

Créé en 1993, Marginalia recense les études sur les genres suivants : la science-fiction, le fantastique, la fantasy, le roman policier et d’espionnage, le western, la bande dessinée, la littérature érotique, le roman de guerre et le récit historique et d’aventures.

6. 813, la revue des littératures policières
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Le site de l’association 813 : www.813.fr/
La page de la revue
À propos…
Durée : 3’07
[dewplayer:http://download.audioblogs.arteradio.com/3042840_revues_contemporaines_18-06-2010_7._813.mp3]

Présentation

813, la revue
813, c’est la première revue sur la littérature policière en langue française…
813, c’est la première revue sur la littérature policière en langue française qui, chaque trimestre, part à la rencontre de l’actualité du genre et à la découverte d’oeuvres méconnues à travers plus de 70 pages de chroniques régulières, reportages, interviews mais aussi de dossiers thématiques (Jean Meckert, le polar latino-américain, ou James Lee Burke, parmi les plus récents.)
813, c’est des chroniqueurs réguliers qui vous tiennent au courant des dernières nouvelles de la planète noire.
813, c’est aussi les meilleurs spécialistes du domaine qui vous font découvrir ou redécouvrir les multiples facettes du polar, de tous les genres, de tous les pays et de toutes les époques.
« 813, c’est surtout la gazette des amateurs du genre, une revue interactive faite par ses adhérents et lien indispensable entre passionnés. »